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15 décembre 2005
Savez-vous que King-Kong sort au cinéma?
Je parle de la première version, celle de 1933 imaginée par les géniaux Merian C.Cooper et Ernest B.Schoedsack, avec Fay Wray (décédée l’année dernière).
Je n’ai pas encore vu le remake de Peter Jackson, mais j’ai l’impression que le fait de l’avoir laissé dans son époque sans chercher à le “updater” est une bonne idée.
King-Kong (1933) au cinéma Grand Action 5 rue des Écoles 75005 Paris-
T: 01-43-29-44-40
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8 décembre 2005
Rudy m’a écrit:
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”Étudiant en information et communication, et amateur de la réalisation cinématographique j'ai simplement une question à vous poser, que recommanderiez vous à un jeune qui veut se lancer dans la profession de réalisateur?”
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Il est difficile de répondre à cette question tant le parcours de chaque réalisateur est un cas particulier.
Il existe des écoles publiques (par exemple la FEMIS à Paris) et des écoles privées.
En plus de l’enseignement qu’ils proposent, ces lieux sont des points de rencontres entre actuels et futurs réalisateurs et techniciens du cinéma, de l’audiovisuel.
Pour ma part, j’ai d’abord suivi des études dans une école d’art, puis à l’IDHEC (actuelle FEMIS).
Il est important aussi de pratiquer beaucoup: écrire des scénarios, prendre une petite caméra et tourner, monter ces séquences, bref, faire des “gammes”.
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26 novembre 2005
La sagesse du chaman.
Je découvre que Jérémie Brygo a écrit sur le forum du réalisateur Jan Kounen:
“J'ai discuté du travail de jan avec un ami et lorsque je lui ai parlé de Gisèle Kérosène, il m'a dit qu'il a utilisé la même technique, avec des sorcières volant sur un balai.
Le fait n'étant pas anodin, j'ai été très surpris et j'ai hâte de découvrir ce film.
Ma question s'adresse donc à jan, qui a fait Gisèle 7 ans plus tard, en 89. Avez vous vu "Dégringolade " ?
La réponse de Jan Kounen me fait plaisir:
“Je viens de voir la photo! Sans équivoque, il est le premier a avoir fait voler des sorcières!
J'aimerais bien voir le film. Sinon je suis sur le cul que personne ne m'en ai jamais parlé. Pour tetsuo, que je n'avais pas vu, dés la sortie de vibroboy, on m'a parlé du film et je l'ai découvert. Heureuse surprise qui du coup me l'a fait proposer en double programme a un distributeur.
Bref je frétille, peut être un festival en vue.
Amicalement,
Jan”
“Dégringolade” est un film que j’ai réalisé avec Eric Reynier.
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16 novembre 2005
J’apprends que cinq nageurs de haut niveau qui ont pour objectif les Jeux Olympiques visionnent les cassettes des magazines que j’ai réalisés en 2000 pour ARTE. Ces trois émissions montraient les méthodes de nage employées par les dauphins, et de quelle manière les humains peuvent s’en inspirer.
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6 novembre 2005
Il y a quelques années, on m’a demandé d’aller montrer l’un de mes films documentaires dans un “quartier difficile”. En arrivant dans la salle, lieu d’exposition et de projection de films, j’ai été accueilli par des pistolets à eau. Le simple fait d’être invité à monter sur l’estrade me mettait dans la situation de “cible”.
Je n’ai pas réagi, et j’ai montré mon film. Après quoi nous avons débattu du sujet avec le public. Puis, j’ai regardé les réalisations vidéos des jeunes présents dans la salle. Et nous avons discuté de leurs œuvres. Tout naturellement, le simple fait d’avoir des échanges sur un registre culturel, de parler de nos envies de cinéma, des leurs comme des miennes, nous avait fait oublier à tous l’épisode des pistolets à eau.
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5 novembre 2005
La prochaine édition du festival “Les Écrans Documentaires” qui se déroulera dans quelques jours à Arcueil se propose de multiplier les expériences sensibles à travers le thème: “Les voyages du regard, les privilèges de l’écoute”.
Au programme de ces journées: la compétition Premier Geste, un cycle Loznitsa, Carte blanche CECI, le cabinet d'essai et de curiosité, l’observatoire des ateliers de réalisation, Voir les yeux fermés, les mutations de la "valeur travail", un panorama écoles, les séances jeune public, l’avant-première ACRIF, le salon des refusés, et Cinéphilosophie.
“Les Écrans Documentaires” - du 16 au 20 novembre 2005 - Espace Jean Vilar
1, rue Paul Signac 94110 Arcueil - Informations: 01-41-24-25-55 -
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4 novembre 2005
J’aime beaucoup la manière qu’employait le scénariste du cinéma muet Carl Mayer pour écrire un film. Voici un extrait du scénario de “L’Aurore” pour Murneau:
“LA SURFACE DE L’EAU.
Devenant de plus en plus distincte.
Entièrement éclairée par la clarté de la lune.
La barque glisse sur l’eau.
Naviguant maintenant à la voile.
L’homme est au gouvernail.
Heureux et calme.
Elle est allongée...
La tête posée sur ses genoux.
Souriant sereinement, heureuse.”
(Extrait de “L’avant-scène Cinéma” n°148).
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9 octobre 2005
Intéressant et très bien organisé:
Le Festival Pocket Films s’est terminé ce soir au Forum des Images (Paris). De quoi s’agissait-il? D’une sélection de films tournés avec des téléphones de troisième génération.
A chaud, on peut déjà livrer quelques remarques et impressions sur les réalisations:
L’ambiance générale penche du côté du cinéma expérimental. Ce qui n’est pas un défaut. Cette technique est encore dans la période d’innocence qui autorise une certaine liberté, personne n’ayant encore édicté les critères visant à faire des créateurs des enfants sages.
Très peu de films emploient la spécificité du téléphone, c’est à dire l’envoi d’images et de sons vers un autre appareil.
Les codes cinématographiques et télévisuels conservent sur certains points une emprise très forte. Par exemple: je remarque qu’aucune des vidéos n’a été filmée en prenant le cadre verticalement.
Le point faible de ces films se trouve souvent du côté de la bande son, ce qui est un paradoxe dans le monde de la téléphonie. Résultat, le spectateur se sent agressé auditivement de deux manières: par le son synchrone nasillard enregistré lors de la prise de vue, ou bien par la disproportion de bruitages et de musiques, rajoutés au montage, mais bien trop riches vis à vis d’une toute petite image pixellisée.
Cependant, il se dégage de cet ensemble de très courts métrages un enthousiasme et une vitalité qui font vraiment plaisir.
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4 octobre 2005
La première édition de Pariscience, festival international du film scientifique, aura lieu le jeudi 13, le vendredi 14 et le samedi 15 octobre au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris.
Au programme, 44 films (courts, moyens et longs métrages, documentaires, fictions, documentaires-fictions ou magazines) pour tous les publics.
Des débats sont organisés avec entre autres: Jean-Louis Étienne, Marie-Odile Monchicourt, Jean-Pierre Luminet, Marc Lachieze-Rey, Étienne Klein...
L'entrée est gratuite. On réserve sa place sur: www.pariscience.fr
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