PATRICK REBEAUD - réalisateur


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6 septembre 2005

Passionnant:
En 2003, l’archéologue Nicolas Thomas et son équipe ont mis au jour un atelier de bronziers du XIVe siècle à Paris. Cette découverte a eu lieu lors d’une fouille en milieu urbain menée dans la cour de l’hôtel de Mongelas (4e arrondissement).

Ce petit terrain recelait une quantité exceptionnelle d’informations sur le travail de métallurgie de l’époque. La pièce maîtresse de ce site était encore en place. Il s’agit d’un four pour fondre le cuivre et ses alliages (bronze, laiton).

Lors des journées du patrimoine (samedi 17 et dimanche 18 septembre de 10h à 18h), vous pourrez découvrir ce four, ou plutôt un fac-similé construit d’après les données recueillies sur la fouille.

Véritable voyage dans le temps, ce week-end vous permettra d’assister à la fabrication de boucles et d'éléments décoratifs par la fonte et l'emboutissage ; un dinandier vénitien (fabricant de vases par battage et déformations) montrera les techniques telles qu'elles pouvaient se pratiquer au Moyen Âge.

Une coulée de bronze par jour est prévue dans l'après-midi.

Tout cela se déroulera dans un haut lieu de l’archéologie: Îlot Cygne, 4 rue du Cygne 93200 Saint-Denis (Métro : Ligne 13, station : Basilique de Saint-Denis).



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16 juillet 2005
Les mots sont comme les gens. Il y a les subtiles, les percutants, les discrets, les m’as-tu-vu et... les fashion victimes.

Le mot à la mode actuellement, celui sans lequel vous ne devez pas sortir en ville est bien le mot “Opus”. Et ne vous demandez pas à quoi il sert, employez-le. Vous en sortirez grandi dans le regard de vos contemporains.

Le Petit Robert donne la définition suivante pour le mot Opus: “Indication utilisée pour désigner un morceau de musique avec son numéro dans l’œuvre complète d’un compositeur.”

Effectivement, pendant pas mal d’années, il a servi à ça, surtout pour la musique classique. Ce qui limitait quand même son usage aux grands jours. Mais depuis quelques temps, une motivation mystérieuse l’a propulsé dans la lumière médiatique, à tel point qu’ il semble désormais impossible de se débarrasser d’”Opus”, toujours accompagné de son inséparable ami: l’adjectif “nouvel”. La sortie du sixième volume d’Harry Potter aujourd’hui permettra probablement aussi le triomphe zénithal du duo: “nouvel opus”.



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8 juillet 2005
Hier soir à Paris, le débat qui a suivi la projection de mon film “Alain Gibertie, vivant” a été nourri par un public et des intervenants qui ont su parfaitement faire avancer la réflexion sur les thèmes: Qu’est-ce qu’un artiste? Qui en décide? L’importance de sa productivité. Le rôle de son attitude. L’art, c’est la vie ou sa représentation? La relation avec la caméra lors des performances. L’originalité ou la représentativité du discours de l’artiste sur la société.

D’autres projections auront lieu bientôt.



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1er juillet 2005

Un étudiant en cinéma vient de me parler de son projet de film pour l’année prochaine. Une fiction sur un sujet réel et très grave. Je lui ai répondu qu’un réalisateur devrait -dans certains cas- faire son premier film en dernier. Cela pour le tourner avec la maîtrise, la force et le doigté nécessaires. J’ai donné l’exemple de Louis Malle qui a attendu toute sa vie avant de se permettre d’aborder le sujet qui lui tenait le plus à cœur avec: “Au revoir les enfants”.



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29 juin 2005

J’aime beaucoup:
L’exposition de Monique Peytral à Paris présente une facette inhabituelle de son travail. Il s’agit de dessins en grands formats sur un papier libre de toute contrainte, de toute tension. Un papier dont le mouvement et la matière semblent receler la palpitation de la vie en filigranes. Le trait de l’artiste met alors au jour cet univers enfoui, révélant l’invisible: des êtres souffrant ou dansant.

A la Galerie Sylvie Alépée-Ebert 5 Rue Saint Paul 75004 Paris jusqu’au 30 septembre.



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