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19 mars 2007
Mon court métrage “Dégringolade” (co-réalisé avec Éric Reynier) sera projeté le mercredi 21 mars à 14h30 dans le cadre du cycle “Le geste au cinéma” à l’Espace Jacques Villeret, mairie de quartier des Fontaines, 11 rue de Saussure, Tours. Réservation obligatoire pour les groupes (tél. 02 47 74 56 33). Entrée libre.
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19 mars 2007
Ils sont 150, ils sont au Togo. Ils demandent de l’aide pour la réalisation de leurs films. A.JE.C.T. Association des Jeunes Cinéastes, n’a pas de ressources financières. Ils souhaiteraient “quelques appareils que vous n'utilisez plus” ainsi que des conseils techniques. Le président s’appelle Fumey sewa koffi. Vous pouvez le joindre à cette adresse: ajecttogo@yahoo.fr
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27 janvier 2007
J’aime regarder les films d’après leur “copie-travail”. La “copie-travail”, vous savez, c’est cet objet étrange constitué d’une bobine de pellicule pour l’image et de bobines de bande magnétique pour le son. La “copie-travail”, c’est le montage du film avec des collures au scotch, des coupes, et des re-collures; avec une image brute, non retravaillée, non étalonnée.
Le spectateur, lui, verra une autre copie du film. Une copie propre. Pas de scotch. Une image impeccable. Il n’aura pas droit à la pellicule poussiéreuse mille fois manipulée lors du montage. Il n’aura pas d’image qui saute. Tant mieux, c’est normal, c’est professionnel, on pense au confort de ses yeux. On le respecte. C’est parfait.
Mais la “copie-travail”, reste néanmoins un petit trésor quasi archéologique pour celui qui a envie d’approfondir les étapes de la création d’un film. Un peu comme un dessin dont on devine encore le crayonné sous les traits à l’encre de chine. Découvrir la “copie-travail” d’un film, équivaut à passer une toile de maître aux rayons X pour révéler les remords du peintre. On sait qu’à chaque sursaut de l’image, une coupe du plan a été faite, puis regrettée. Le vestige permet ainsi de deviner ce que le film a failli être, grâce à ces salissures qui parlent.
Des “copies-travail”, il s’en fera de moins en moins. Mais j’espère qu’il restera possible de consulter celles des films anciens. Elles ont beaucoup à nous apprendre.
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21 janvier 2007
Artiste discrète, sincère et généreuse, Héléna Bruges mène au fil des années sa recherche picturale avec une exigence sans faille. Enfin, aujourd’hui, un site nous permet de redécouvrir les différentes époques de son œuvre. De l’abstraction des premiers temps aux portraits actuels, en passant par la période que je préfère: la géométrie et le jeu sur les signes de ses représentations du treizième arrondissement de Paris en travaux.
Vous pouvez donc visiter sa galerie d’art virtuelle, mais ne manquez pas d’aller voir ses peintures dans leur réalité physique, car le travail sur la matière y tient un rôle important.
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26 décembre 2006
Désagréable impression, cette nuit, en voyant une femme qui, depuis sa fenêtre, a engueulé un groupe de pompiers de Paris qui venaient d’accomplir leur devoir de sauveteurs. Mais Madame a été réveillée par le bruit du camion, d’où son énervement. Les pauvres pompiers sont restés très gentils: “On n’y est pour rien...”
Allez, pour les remercier, achetons leur calendrier vendu jusqu’à la mi-janvier.
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